Le patron est un salaud … ou pas !

J’avais commandé ce livre pour le lire pendant mes vacances, mais c’est finalement bien plus tard que je le finis, pourtant ce bouquin peut être absorbé en une journée (ou deux).

« Chronique d’un Salaud de patron » c’est le récit d’une semaine « type » d’un jeune chef d’entreprise évoluant dans l’univers de la presse. On est un peu dans de la téléréalité version écrite, mais au moins on a l’impression de vivre l’action, et beaucoup de chefs d’entreprise devraient se retrouver dans cette histoire.

Ce n’est pas le livre que l’on lira pour l’amour de l’écriture, mais quelque part cet ouvrage est un témoignage de plus des difficultés rencontrées et des incohérences entre l’image de « patron » et la vie réelle qui y est associée. Finalement on a un peu l’impression de lire un blog (version « journal intime ») tenu au jour le jour par un chef d’entreprise. Cette sensation de proximité nous permet de partager la fatigue, l’amertume, les galères mais aussi les joies de ce patron.

J’émets juste une réserve sur le fait qu’il y a selon lui peu de patrons profitant du système. Il y a en effet beaucoup de patrons dont l’entreprise est une extension de la famille, mais cela n’empêche pas toujours certains abus (même s’il est parfois légitime d’en profiter un peu). Mais en effet de l’optimisation fiscale en passant des frais non pro dans la comptabilité, à la vrai fraude fiscale des grands groupes il y a quand même un sacré écart que les gouvernements successifs continuent à nier, en cherchant à punir tous les patrons sans distinction mais n’atteignant finalement que les patrons d’entreprises plus modestes.

Bref un ouvrage à lire pour les chefs d’entreprise qui ont envie de se sentir moins seul face au rouleau compresseur de l’Administration (avec un grand A) françaises mais aussi à partager avec les salariés de toutes les PME et tout particulièrement les DP et autres râleurs nés.

Une vidéo recommandée pour tous les (futurs) entrepreneurs : we love entrepreneurs

Ce petit film de 52 minutes est un condensé de conseils et de témoignages d'entrepreneurs à succès, de business angels et d'autres personnes ayant un lien avec l'écosystème des startups.

C'est un reportage dynamique rempli de remarques pertinentes, qui lève également le voile sur quelques idées reçues. On y parle aussi bien des succès ou des échecs, des difficultés de croissance, des choses faciles et moins faciles du quotidien, de l'importance du réseau et des embauches, de l'aventure palpitante que cela représente …

La mondialisation est également abordée, on n'oublie pas que la France est un terreau fertile pour les créations et que tout ne se passe pas aux USA (New York ou Palo Alto), même si ceci peut ouvrir d'autres opportunités.

Bref même si des fois les témoignages sont un peu décousus (parfois un peu difficile d'y voir une ligne directrice), je vous recommande chaudement de prendre le temps de le regarder en entier. Chaque entrepreneur rapporte son expérience et ils sont nombreux à témoigner (plus d'une 60aines), autant de partages en moins d'une heure de vidéo, c'est un beau cadeau pour débuter l'année.

RSI : indépendants, une pétition pour espérer du changement

Sur ce blog, je n'ai pas vraiment envie de tomber dans des débats politisés ou autres polémiques mais certaines causes valent la peine de faire une petite entorse à sa ligne éditoriale. Ce dimanche 14 décembre 2014 était diffusé sur M6 un reportage qui traitait à la fois des normes (absurdes) de l'administration, mais aussi des dysfonctionnements du RSI (Régime social des indépendants), et c'est ce dernier qui fait l'objet de cet article.

Ce reportage n'avait rien de vraiment nouveau pour les entrepreneurs, mais cela faisait découvrir la face obscure de cet organisme au grand public et permet maintenant de mobiliser un plus grand nombre pour dénoncer le mauvais fonctionnement du RSI. Je ne connais pas de chefs d'entreprise ou d'indépendants soumis au RSI qui n'a jamais eu de problèmes avec eux. Enfin s'il en existe qu'il se fasse connaître en commentaire car il mériterait une interview…

Même avec mon activité d'Auto-entrepreneur complémentaire (donc pas en activité principale) je me suis retrouvée confronté à ces erreurs, demandes de cotisations non dûes etc etcEn plus on se retrouve véritablement face à un mur et seul au monde… Mes soucis avec le RSI sont très minimes par rapport à d'autres entrepreneurs mais je ne peux que soutenir leur combat.

Alors au minimum, signez la pétition qui demande une réforme du RSI sur change.org :

Si vous n'avez pas vu le reportage de M6, il vous reste quelques jours pour le faire sur le site 6play.fr : www.6play.fr/#/m6/zone-interdite/11425830-quand-l-administration-nous-rend-fou

Autre reportage à voir qui est un peu plus condensé sur le sujet :

Bref si on veut sauver les petits commerces, les indépendants, les professions libérales en France il faut que ça bouge du côté RSI (et Urssaf aussi tant qu'à faire).

Autres informations utiles (et toute fraîches) à propos du RSI et là on se dit que le monde marche vraiment sur la tête :

Placer le service client et la culture d’entreprise au coeur de la stratégie

J'ai lu récemment le livre de Tony Hsieh racontant sa vie et plus spécialement l'aventure Zappos, intitulé "l'entreprise du bonheur" (ou "delivering happyness" pour le titre original), et j'avais envie de recommander cette lecture.

En France Zappos n'est pas connu, mais aux USA c'est un phénomène, de même que le nom de Tony Hsieh n'a pas la même notoriété ici qu'un Mark Zuckerberg (Facebook) ou Jeff Bezos (Amazon). Pour situer Zappos dans le paysage Internet, on peut dire que c'est l'équivalent d'un Sarenza, e-commerce spécialisé dans la chaussure qui s'est d'ailleurs largement inspiré de l'américain.

Dans ce livre Tony Hsieh partage son parcours d'entrepreneur, ses succès mais aussi ses échecs et ses doutes (car aux US on ose communiquer sur ses échecs). En dehors de l'aspect entrepreneur, c'est la façon de concevoir la vie en entreprise qui m'a plu dans ce récit avec deux éléments dont beaucoup d'entreprise pourraient s'inspirer : la culture d'entreprise et le service client.

1- Culture d'entreprise :

Les employés Zappos ne sont pas des numéros anonymes plus ou moins remplaçables, c'est des membres de la "famille". La culture d'entreprise se construit avec eux et pour eux. Dans les périodes dures, c'est la dévotion voire l'amour pour l'entreprise qui a permis à Zappos de passer les crises. Je connais quelques PME Françaises qui sont dans un état d'esprit proche, mais je pense qu'elles sont bien trop rares. On le voit avec l'habitude de certaines boites de prendre des salariés jetables (stagiaires, CDD, intérim…). Comment voulez vous construire une organisation solide et durable avec un turn-over élevé et une culture d'entreprise au rabais ? Les valeurs sont alors juste des éléments Marketing publiés dans la presse ou le site corporate … dommage !

2- Service client

On connaît tous l'adage "le client est roi", hélas au fil des ans, cela n'a plus aucun sens. Les clients abusent de ce pouvoir à mauvais escient, les entreprises le subissent et n'y prête plus d'importance, bref ce qui devait être une relation "gagnant – gagnant" s'apparente plus à une relation SM (dominant – soumis), oui il faut oser le dire…

Mais si la relation cliente n'est plus ce qu'elle était, à qui la faute ? A tout le monde (clients et vendeurs/prestataires) mais il est possible de changer la donne en relançant une spirale vertueuse : client content = entreprise gagnante = client fidèle ou prescripteur entreprise encore plus contente … C'est en tout cas la méthode Zappos.

Les services clients / SAV (ou même avant vente) ont été tellement optimisés pour mieux gérer les coûts que la moindre interaction pseudo-humaine dépend d'un script que ce soit par mail, par téléphone, etc … Et après les entreprises s'étonnent que les clients n'ont plus d'affect pour le vendeur, qu'il n'est plus fidèle, mais pour cela il faudrait peut-être éviter de traiter les clients comme des numéros dont le turn-over n'est qu'une question de coût d'acquisition.

Bref Zappos a fait une petite révolution dans ce sens, humaniser le service client d'un site e-commerce, personnaliser la relation avec chaque client (ou prospect) qui les contacte comme s'il était un proche ou un VIP. On traite le client comme on aimerait l'être soi-même. Au-revoir script ou copier/coller de réponses types, adieu optimisation des coûts saugrenus à devoir écourter les contacts téléphoniques. L'e-commerce n'est ainsi pas qu'une pile de cartons ornés de codes barres et tags transporteur, mais une vrai solution de commerce à distance avec la possibilité de profiter d'une expérience client identique à ce que l'on a quand on va dans sa boutique préféré.

Bref si j'ai attisé votre curiosité sur ces sujets, je vous invite à commander cet ouvrage qui se lit très facilement (et rapidement).

http://www.amazon.fr/dp/2848994878

Des vacances sans boulot … vous y arrivez ?

Des vacances sans boulot ... vous y arrivez ?

Cette illustration que l'on retrouve régulièrement sur les réseaux sociaux reflète assez bien la réalité. Et je pense qu'un certain nombre de personnes se retrouvent en ce moment dans la période de retour de vacances, j'ai donc une pensée compatissante pour vous et pour le traitement des centaines d'emails en souffrance à venir. Petit retour sur les différentes phases mentionnées :

  • Avant les vacances, il y a cette période de rush où l'on veut (ou doit) finir un certain nombre de choses que ce soit pour respecter les délais vis à vis d'un client ou pour transmettre le dossier à un collègue/collaborateur ou tout simplement pour ne pas avoir cette mission à notre retour de congés.
  • Le début des vacances marque la transition en douceur entre la période de stress pré-vacances et l'état de détente espéré par ces congés
  • Pendant cette période vient ensuite des moments d'hésitations entre jeter un coup d'oeil aux emails pour voir ce qu'il se passe au travail ou résister à la tentation. S'inquiéter l'espace d'un moment de quelque chose que l'on n' a peut-être pas fait comme il aurait fallu ou transmis de manière pas assez claire… avant de se dire "la terre ne va pas arrêter de tourner parce que je suis en vacances".
  • Le retour au travail, avec plusieurs centaines d'emails à lire, trier, traiter … et ce petit pincement au coeur qui nous fait parfois regretter les vacances.

Pour ma part j'ai du mal à déconnecter à 100% du travail que ce soit en tant que salarié ou entrepreneur, enfin c'est rare que j'y arrive, et histoire de ne pas avoir 350 emails à traiter le jour de mon retour je préfère garder quelques minutes de temps en temps pour mettre à la corbeille tout ce qui est superflu et ne garder que ce qu'il sera à traiter pour le jour de la reprise (et les suivants). Le seul moyen de m'en empêcher serait de me tenir éloignée de toute connexion à Internet … pas gagné !

Repenser le management en l’ouvrant à la réflexion philosophique

Repenser le management en l'ouvrant à la réflexion philosophique

Il y a quelques années on m'aurait parlé d'Entreprise et de Philosophie dans la même phrase, je vous aurais probablement regardé de travers en me disant "mais qu'est-ce qu'ils disent ?". Pour moi ces deux notions ("Entreprise" & "Philosophie") étaient antinomiques… mais ça c'était avant (pour reprendre un slogan pub devenu célèbre)…

Je considérais le monde de l'entreprise et la pensée philosophique comme étant diamétralement opposés, l'un dans l'univers du concret et pragmatique et l'autre planant à 10000 au dessus de toutes réalités. Il faut dire que la philosophie est souvent rattachée à de mauvais souvenirs de l'époque scolaire, ce qui est en fait souvent une discipline mal-aimée par la suite.

C'est en assistant à des TEDx et avec quelques lectures complémentaires que j'ai commencé à faire le lien entre le monde du business et certains courants de pensées. Finalement on réalise que la philosophie s'invite dans beaucoup de nos réflexions sans forcément la nommer, et c'est d'autant plus vrai quand on aborde les questions relatives à l'humain.

Voila pourquoi le management et la philosophie se rejoignent de plus en plus souvent, ce serait même une tendance de plus en plus forte depuis que les entreprises et surtout leurs dirigeants se retrouvent à gérer la complexité de la crise (que ce mot fait mal aux oreilles, il devrait être banni). Vouloir appliquer des recettes de management sans comprendre l'essence même du fonctionnement de l'Humain, c'est un peu comme vouloir reproduire le plat d'un grand chef étoilé sans avoir vu à quoi il ressemblait et compris les émotions qu'il doit transposer, ça ne marche pas ou du moins pas aussi bien qu'espéré.

Le management doit donc dépasser le cadre concret de l'application de méthodes pour s'enrichir de réflexions plus philosophiques. Le chef d'entreprise qui a souvent la tête dans le guidon, a tendance à s'enfermer dans une vision partielle et erronée de son univers, celle qu'il voit uniquement via ses œillères "business". Il est temps d’amener un peu de recul et de hauteur aux réflexions quotidiennes pour élargir son champs d'horizon, sortir de l'aspect uniquement chiffré pour reprendre la main sur le côté humain de l'aventure entrepreneurial.

Cet article est inspiré de l'émission "Paris est à vous" diffusée hier sur BFM Business ce 26/05. Si vous avez 20 minutes de votre temps à y consacrer, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous (je ne sais pas combien de temps l'émission sera disponible en replay). Il s'agit d'un échange entre plusieurs intervenants philosophe et chef d'entreprise, on y retrouve les notions de philosophie appliquées à l'entreprise, l'évolution/l'innovation, la force d'une association comme l'APM, la place de la philosophie et des sciences humaines dans les écoles de management, le droit à l'erreur et les remises en question du dirigeant… le tout est un échange dynamique et sans prise de tête.

Positivons en changeant nos expressions du quotidien

Certaines lectures sont inspirantes et je suis d'avis de les partager avec le plus grand nombre via ce blog notamment. Un des derniers livres que j'ai eu l'occasion de lire est celui de Philippe Bloch dont le titre est "ne me dites plus jamais bon courage". Je l'ai découvert par recommandation de Eric Hubler, co-auteur du livre "l'équilibriste" (dont je vous reparlerai prochainement), dans un de ses articles de blog.

Pour entrer dans le vif du sujet, il ne s'agit pas d'un ouvrage hautement philosophique ou même de l'ouvrage qui va révolutionner une vie, mais c'est un livre pertinent qui part d'un triste constat : Nos expressions du quotidien reflètent notre moral, elles manquent d'ambition, de motivation et positivisme. Et si pour changer la donne il suffisait de modifier notre vocabulaire ?

Voila un livre qui se lit en très facilement en quelques minutes ou heures. Il va parfois enfoncer des portes ouvertes, mais c'est un bon électrochoc de nos mauvaises habitudes "de français" sur notre sport préféré "râler". L'auteur fait de nombreux parallèle avec ce qu'il se passe dans d'autres pays, mais il se concentre essentiellement à faire prendre conscience de nos défauts et de la facilité que l'on pourrait avoir à les changer en qualité.

Pourquoi se souhaite-t-on "bon courage" en début de journée ? Pourquoi pensons-nous "petit" au lieu de voir grand ? Pourquoi n'osons-nous plus rien ?

Je me suis moi-même surprise en lisant ce livre à me dire "m*rde ! moi aussi je dis ça", pas forcément toujours dans les contextes présentés mais quelque part je ressens ce mal-être du monde du travail et de l'entrepreneurship. Mais heureusement j'ai toujours été fasciné par l'univers américain, et cette force qu'ils ont à rebondir fait que je ne me sens qu'à moitié touchée par ce mal et heureusement ! Bref si vous souhaitez sortir de cette morosité ambiante et faire bouger les choses à votre échelle, lisez ce petit livre et partagez la bonne parole autour de vous… Peut-être arrêterons-nous ainsi de voir la vie en noir, pour enfin passer à des couleurs chatoyantes dans notre quotidien.

Plus d'informations : http://www.plusjamais.fr/

Positivons en changeant nos expressions du quotidien

Création d’entreprise : Auriez-vous épousé votre associé ?

Derrière ce titre un peu racoleur se cache pourtant une question de fond quand on est dans le processus de création d’une entreprise. Bien sur il ne faut pas prendre cette question au premier degré, que le mariage soit mixte, homosexuel ou polygame n’est pas la question soulevée. Mais alors pourquoi ce titre ?

Je suis partie d’une observation personnelle que les relations avec un ou plusieurs associés pouvaient souvent s’apparenter à la vie de couple, pourquoi ? Tout simplement parce que :
– Accords et désaccords peuvent se créer sur des questions de fonds comme sur des broutilles du quotidien,
– On passe plus de temps dans l’entreprise qu’à la maison, surtout dans un business fraîchement lancé,
– On se rend compte des défauts de l’autre (ou des autres) qu’au fil du temps,
– La séparation peut se passer en douceur, mais dans la plupart des cas elle sera difficile et couteuse.

Voila entre autre pourquoi je fais le parallèle entre le mariage et la création d’une société.

Création d'entreprise : Auriez-vous épousé votre associé ?

L’objectif est d’amener à la réflexion avant de se précipiter. J’ai vu beaucoup de jeunes s’associer entre amis parce que comme pour la collocation, cela semble être une évidence qu’un business entre amis fonctionnera mieux qu’avec un inconnu (pas gagné pourtant). J’ai vu des familles se déchirer à cause de la gestion de l’entreprise familiale. Que dire des anciens collègues dont l’ambition de réussir le business a amorcé une séparation plus que difficile pour se retrouver à se faire concurrence sur le même créneau. Des associés et amis de longues dates qui finissent par ne plus assez communiquer ou ne plus s’entendre sur la manière de gérer le business et qui met en péril à la fois une histoire d’amitié et leur business. Bref des exemples comme ceux-là j’en ai des dizaines en stock.

J’ai moi-même battu en retraite face à des associés avec lesquels la communication est réduite au strict minimum (convocation et présence à l’AG).  Après plusieurs années à me battre pour plus, j’ai finalement décidé de les laisser gérer le business et de prier pour qu’il n’y ait dans le temps que des impacts positifs sur moi et aucun négatif.

Pour limiter la casse on dit souvent qu’il vaut mieux éviter le business en famille car l’argent fini toujours par compliquer les choses (jalousie surtout), et autant on peut choisir ses amis (et en changer) autant on subit sa famille.

Bref pour choisir ses associés on peut se poser les questions suivantes :
– Sommes-nous complémentaires ? Comment répartirons-nous les rôles ? Tout simplement parce qu’au début on a l’habitude de dire qu’il faut tout savoir faire le commercial, la comptabilité, le technique … mais le plus simple est d’avoir des associés qui n’ont pas le même profil que vous, un « chacun son rôle ». Deux commerciaux associés dans une boite, c’est bien mais qui va mettre les mains dans le cambouis au début de l’activité ?
– Mon associé sera-t-il un membre actif de l’activité ou un « financeur » ? Il est parfaitement possible de s’associer à une tierce personne qui n’est là que pour apporter un soutien (financier ou de conseil) extérieur à l’entreprise. Il y a cependant des comptes à rendre, mais cette solution semble offrir plus de liberté pour quelqu’un qui aurait voulu se lancer seul.
– Partage-t-on une vision commune sur la manière d’amener le projet à évoluer ? Si dès le départ des tensions apparaissent ou que les méthodes sont divergentes, que va-t-il se passer aux premières difficultés ?
– Relations amicales et professionnelles font-elles bon ménage ? Elles peuvent éviter les surprises dans le temps, mais ne sont pas un gage de sécurité pour autant. Il faut savoir profiter du lien amical pour doper la communication et renforcer le lien entre les associés mais il faut aussi faire la part des choses pour que cela ne mette pas en péril les relations professionnelles. Il faut savoir notamment mettre de l’eau dans son vin et ce n’est pas toujours à la portée de tous.

 

Dans tous les cas voici deux conseils que je peux vous donner : Communiquez et prévoyez l’impensable dans les statuts de la société.

La communication, l’échange et l’écoute seront des moteurs puissants pour la réussite du projet, ne vous dites pas « je sais ce que je fais mieux qu’eux donc pas besoin de partager avec eux ». Il faut partager sa vision entrepreneuriale et maintenir cette ouverture d’esprit tout au long de la vie de la société (et ça c’est comme la routine dans un couple, les mauvaises habitudes ont tendance à vite s’installer et il est difficile de s’en défaire).

Quand la communication est rompue et que les conflits ont remplacé la bonne entente des débuts, il est souvent trop tard pour changer les choses et là on peut se poser la question suivante « comment fait-on maintenant ? ». Il est donc nécessaire de prévoir en amont de la constitution de la société toutes les conditions d’entrées et de sorties d’un actionnaire dans les statuts de l’entreprise, et ce pour essayer de limiter les tensions supplémentaires quand la question se posera.

Le « mariage » est facile, peut-être un peu trop, le divorce amène déjà plus de complexités mais il y a toujours des solutions à l’amiable possibles, mais les anticiper sera toujours plus sain. Avant de s’engager il est quand même bon de se projeter un peu au-dela des premiers mois, et cela pour éviter d’aller droit dans le mur.

Prenez le temps de la réflexion ….

 

 

Source photo : Sharron Goodyear – Freedigitalsphotos

3 interventions TED au féminin qui m’ont marqué

Les talks TED sont souvent inspirants, si vous n'en avez jamais regardé il est surement temps d'élargir votre horizon et d'écouter ce que d'autres ont à dire et partager. Vouloir faire une sélection de certaines interventions parmi les 1700 existantes n'est pas une chose facile, chacun d'entre nous va être touché par un style différent d'interventions et d'histoires.

J'avais cependant envie de partager aujourd'hui sur mon blog, 3 interventions TED réalisées par des femmes qui ont eu un impact sur moi.

1- Le premier est un des talks les plus connu, c'est celui de Jill Bolt Taylor, il a été visionné plus de 15 millions de fois. Cette scientifique spécialiste du cerveau qui nous raconte comment un jour elle a pu expérimenter elle-même la dégénérescence de son propre cerveau suite à une hémorragie massive. C'est une intervention fascinante, pleine d'émotion mais également terriblement bien analysée. Ce talk m'a toujours marqué parce que dans sa manière d'être au quotidien, je me dis "ça pourrait être moi".

2- Le deuxième talk que je voulais partager aujourd'hui est celui de Debbie Sterling. Cette jeune femme est ingénieur, et c'est sa propre expérience autour des préjugés des métiers de l'ingénierie qu'elle raconte avec brio. Loin d'un simple discours féministe sur le sujet, elle nous entraîne dans son histoire, ses difficultés et son combat.

3- Le dernier talk que j'ai choisi est celui de Anna Mracek Dietrich qui est venue présenter une innovation d'avion-voiture ou voiture-avion. Un projet et une innovation qui peut sembler farfelu mais il fallait oser et elle l'a fait. Finalement qu'est-ce qui bloque l'innovation ?

Toutes les interventions TED et TEDx ne sont pas mémorables, mais le dernier TEDxAlsace auquel j'ai assisté à Mulhouse il y a quelques mois avait réussi à m'apporter aussi de nouveaux éclairages sur ma propre vie. Vous pouvez retrouver mon compte-rendu de l'évènement ci-dessous. Je vous invite à prendre un moment pour lire et pour visionner les vidéos qui vous intéressent. 

Altodis : Une belle réussite pour une double célébration

Double événement le 30 janvier 2014 dernier, Altodis groupe fête ses 10 ans et inaugure son nouveau siège social de Rixheim, un bâtiment de 3000m² dans lequel les équipes commencent à prendre leurs marques après plus de 9 mois de construction.

Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration

La découverte du nouveau siège par les invités, qu’ils soient clients ou partenaires d’Altodis, déclenche irrémédiablement des « waouh !» à l’extérieur du bâtiment mais aussi une fois la visite des lieux terminée. En effet  Altodis est réputé pour ses services de location de matériels de manutention et TP, à priori on n’imagine pas qu’une entreprise de ce type puisse investir autant pour le bien-être de ses salariés. Cette réalisation est pourtant le reflet du projet de vie en entreprise souhaité par son PDG Pascal Arnold, et à l’image des ambitions de la dernière structure du groupe créée en 2010, Altodis Développement.

Un programme riche pour cet événement qui a débuté cet après-midi du 30 janvier par 3 ateliers réunissant de nombreux participants :

  • Ergonomie : comment associer études et applications pratiques ?
  • Logistique : comment décloisonner flux / matériels / compétences /sécurité par l’approche transversale de la logistique.
  • Capital santé : Mesurer, comprendre et accompagner le capital santé des individus et des organisations.

Des thématiques transversales qui concernent de nombreuses structures et qui sont au cœur des préoccupations d’Altodis Développement.

Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration

L’après-midi a été également ponctuée par des visites des infrastructures réalisées par groupes en suivant le parcours du Dojo Santé Sécurité mis en place par l’entreprise. C’était aussi l’occasion de découvrir des œuvres d’artistes locaux réparties dans différentes zones du bâtiment, et parmi ces œuvres une mini-pelle Kubota habillée pour l’hiver (en photo plus haut), Surprenant !

Le début de soirée a été marqué par le discours de Pascal Arnold (PDG du groupe) qui a retracé le parcours de ces 10 dernières années mais aussi les objectifs pour les 10 ans à venir. Il a présenté en quelques mots le nouveau projet de vie en entreprise symbolisé par ce nouveau siège social, et il a profité de l’occasion pour remercier tous les clients, partenaires et fournisseurs qui ont permis à l’entreprise de devenir ce qu’elle est.  Les représentants politiques et principaux partenaires ont ensuite rapidement pris la parole, le message est unanime, ils ont félicité le groupe pour son parcours et les ont encouragés à poursuivre leurs ambitions, « heureux » « magnifique » et « fierté » sont les mots qui sont revenus le plus souvent dans ces discours.

Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration

Cet anniversaire et inauguration était aussi l’occasion de partager un moment festif avec plusieurs animations pendant la soirée : un groupe de musique, un magicien avec ses tours en close-up, des caricatures réalisées par Champol. Le cocktail a largement favorisé les rencontres entre personnes de tous horizons. L’équipe Altodis a de quoi être fière, l’événement a été une réussite, et les invités sont repartis enchantés de leur visite.

Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration Altodis : Une belle réussite pour une double célébration

Pour découvrir d’autres photos de l’évènement, rendez-vous sur le site d’Altodis :

Entrepreneurs si vous cherchez un bureau pour débuter votre projet, Altodis a également inauguré ce 30 janvier « l’Etoile« , un espace de bureaux pour entrepreneurs innovants. Un site web dédié à l’étoile est disponible, il vous pemettra de découvrir l’offre de location et les photos des différentes prestations intégrées :